L’œil est un huis clos mettant en scène une joute oratoire coriace entre deux protagonistes qui débattent autour de questions relatives aux corps, à l’art, à la création et au désir. La pièce s’intéresse aussi à la sororité et aux violences cachées, subies, refoulées en chacune de nous.

Québec est scindée en deux. La basse-ville est inondée par les déversements de déchets et d’eaux usées d’en-haut. Séquestrés dans leur quartier, la survie des basse-villois repose sur le génie incertain de Jimmy Calice.

Une femme sur scène, seule avec une corde. Et ce questionnement qui la hante.
« Vivre ou mourir?
Vivre, c’est ça qui est dur. »
Ophélie Blasted, c’est la poétisation de l’Ophélie de Shakespeare dans un spectacle bilingue alliant les langages du théâtre, du cirque et de la danse.

Le milieu de la drogue est souvent abordé avec maladresse en fiction. On le dépeint plein de brutes et de victimes en y retirant toute humanité. Interdit de Flâner, c’est l’enfant bâtard d’un conte urbain et d’un Ted Talk. Venez assister au solo d’un vendeur de cannabis faisant son post-mortem du temps où il était enfant dans un monde d’adultes.

Alors que Facebook devient Meta, que la viande In vitro fait son entrée dans les épiceries, que les politicien.ne.s deviennent plus influenceur.se.s que dirigeant.e.s et que les algorithmes mutent en notre nouvelle dépendance, il est difficile de dire que Box Exp. est une dystopie futuriste… en fait, c’est notre dystopie quotidienne.

Nous serons transparents. Ce sera une performance opaque, une conférence où il sera question de moiré, de transcendance, de l’homme invisible et d’un journal intime. Il y aura une console “no-input”, des acétates, des projections vidéo et quelques microphones. Et puis on dansera dans du plein jour, ça c’est certain.

Avec son équipe, Geneviève Gagné explore en mouvement et en son sa fascination pour l’univers de la voile et un phénomène, étudié par David le Breton, qui se nomme « disparition de soi ».

Disparaître est une traversée des sens et des sentiments, des rythmes et des couleurs du quotidien. Les corps et la musique se mêlent, se battent, s’attendent et s’apprivoisent.

Atteinte de schizophrénie, Alizée nous transporte dans son univers où s’entremêlent les souvenirs, les déceptions et les réflexions. Parsemée d’hallucinations et de rêves, Allégorie est une projection de la fine ligne entre la réalité et l’imagination.

Dans un univers post-apocalyptique où plane l’inquiétante menace d’un déversement de boue rouge toxique, Joséphine et Joseph persistent à survivre dans la carcasse d’un vieil autobus. L’air se contamine, l’eau devient acide et le corps de Joséphine paralyse dans un grand lit de mousse verte. La beauté trouvera-t-elle son chemin?

Est-ce qu’elle essaie de lui dire qu’elle l’aime ou est-ce qu’elle veut le tuer? Entre frère et sœur, tout n’est pas toujours clair. Éric nous raconte leur histoire, mais Claire a la sienne. Un suspense théâtral à deux voix et une contrebasse.

«Les vagues… elles sont hautes comme les Alpes… et nous avons perdu contact avec toi, en difficulté dans une mer…démontée. Ta balise de repérage Argos n’émet plus. Quel serait le son de ta voix maintenant ? Ça, c’était l’aube de nos combats, toi contre le Pacifique Sud et moi…moi contre le reste du Monde.»

Un chercheur et professeur d’université entraîne une clown thérapeutique dans sa révolte contre la rémunération des médecins. À mi-chemin entre fiction et théâtre documentaire, L’Écart traite de notre incapacité à débattre et à se révolter contre les inégalités sociales.

Expérimenter. Analyser. Expérimenter. Analyser. Encore. Sans arrêt. Stop. Pause sur image. Qu’est-ce que vous voyez? Qu’est-ce que vous ressentez? N’y pensez pas trop longtemps et laissez-vous aller, de toute façon, c’est reparti. Expérimenter. Analyser. Encore. Toujours.

ALBANE nous dit que le tragique fait partie de nos réalités. ALBANE nous dit qu’il n’est pas besoin de palais, de joutes politiques et de révoltes meurtrières pour voir apparaître le tragique. ALBANE nous dit que le tragique se terre dans l’inconscient. Qu’il habite chaque parcelle de nos êtres. À notre insu.

Ce dispositif intergénérationnel, entre la danse et la lecture, convie à la rencontre des danseuses, fondatrices et professeures d’âge mûr Dena Davida et Madeleine Lord qui ont puisé dans leur mémoire corporelle pour nous transmettre avec leur corps d’aujourd’hui des souvenirs marquants de danse. Un livret partagé avec le public mettra en récit certaines bribes réelles et imaginées de la vie exceptionnelle de ces femmes.

À mi-chemin entre le conte et la fable philosophico-absurde, Les Musiciens de Brême est une adaptation théâtrale irrévérencieuse de cet obscur conte des frères Grimm. Hommage à l’imaginaire, cette création se veut une grande fête grotesque et explosive où se côtoient apparitions magiques, révélations poétiques et réalisations contemporaines.